Ouzbékistan
Nom officiel: République d'Ouzbékistan
Indépendance: le 31 août 1991
Superficie: 447 400 km2
Population: plus de 32 millions d'habitants (31 ème dans le monde)
Densité: 60 hab / km2
Capitale: Tachkent
Villes principales: Tachkent, Samarcande, Boukhara, Karshi, Termiz, Ferghana, Andijan, Namangan, Navoiy, Noukous, Ourguench
Forme de l'état: république présidentielle
Président: Shavkat Mirziyoev (depuis le 4 décembre 2016)
Langue officielle: l'ouzbek
Religion officielle: aucune
Religions pratiquées: islam, orthodoxe, judaïsme
Monnaie: soum (UZS)
Espérance de vie: 73 ans
Code du pays: +998
Domaine internet: .uz
Fuseau horaire: UTC +5
ÉLOGES :
L’Ouzbékistan… Berceau d’or de la civilisation humaine, grand carrefour des traditions séculaires et des diverses confessions religieuses, le pays sacré qui a bien su protéger des tempêtes des siècles ses trois perles précieuses: Samarcande la Paradisiaque, Boukhara la Sainte et Khiva la Mystérieuse. Une demeure sainte qui a donné au monde d’immenses hommes de sciences tels qu’Al-Khorezmiy (Algorithmus), Al-Bérouniy (Al-Baron), Abou Ali Ibn Sina (Avicenne), Al-Ferghaniy (Alfraghanus). A l’image de leur contrée baignée de soleil et de chaleur humaine ces érudits et penseurs éclairent depuis plusieures siècles le monde de leur rayonnement.
La situation géographique favorable de l’Ouzbékistan au cœur de l’Asie Centrale servit l’apparition des plus importants carrefours de la Grande Route de la Soie, illustre épisode de l’Histoire au IIème siècle avant Jésus-Christ. L’ouverture de cette fameuse Route apporta à l’Ouzbékistan une éclatante contribution au develloppement de ses arts et sa culture, son histoire et ses traditions, ses us et coutumes.
Au fil des siècles de sa longue histoire, la terre ouzbèke vit d’innombrables heures de gloire et des déclins, des âges d’or et des destins troublés, divers envahisseurs et empires. Chaque ville, chaque village, chaque quartier, chaque rue, chaque tchaykhana (maison de thé) est le témoin «vivant» des plus fascinants chocs culturels de son long passé, et vous raconte mille et une légendes.
Où que vous posiez le pied en Ouzbékistan, vous marcherez sur les pas des grands conquérants: Alexandre le Grand avec la fondation de son «Alexandrie» la plus orientale, le général arabe Qoutayba ibn Mouslim et la diffusion de la nouvelle religion Islam en Asie Centrale. C’est en effet ici que l’Islam choisit au IXème siècle de rayonner sur le monde. Gengiz Khan est venu conquérir cette terre grandiose au début du XIIIème siècle. Témour le Grand (Tamerlan) fit de ce petit coin de la planète le centre le plus prestigieux de son vaste empire, lui offrant un trésor historico-architectural incomparable. Ouloughbek, son petit fils astronome plus passionné par la Science que par le trône révolutionna ici les horizons astronomiques en décrivant à lui seul un total de 1018 nouvelles étoiles.
Les Ouzbeks mondialement renommés pour leur chaleureuse hospitalité, préservent soigneusement leur traditions ancestrales. On peut ressentir cette qualité première des Ouzbeks à travers ce pays magique.
Les villes de l’Ouzbékistan, millénaires, mais toujours jeunes continuent sans cesse de grandir et prospérer. Elles sont même devenues encore plus belles ces dernières années grace à une très fine renovation de leurs remarquables ouvrages architecturaux , palais des arts, parcs, jets d’eaux…
Chaque année les grandes villes comme Samarcande, Boukhara, Khiva, Tachkent, Termiz, Chakhrissabz, Noukous, Ferghana, Kokand, Marghilan, Nourata sont plébiscitées par des milliers de touristes éblouis.
Géographie
Situé entre deux grands fleuves - l'Amou-Darya et le Sir-Darya, l'Ouzbékistan est au coeur de l'Asie centrale, non seulement d'un point de vue géographique, mais aussi parce qu'il est le plus riche, le plus peuplé, le mieux équipé en termes d'infrastructures routières, sanitaires ou de transport.
Le territoire du pays s'étend sur 447 400 km2. Le territoire de la république compte 1425 km de la mer d'Aral à l'ouest jusqu'au massif du Tian-Shan à l'est, 930 km des steppes du Kazakhstan du nord et des monts du Pamir au sud.
La longueur totale des frontières de l'état est de 6221 km, dont 2203 km avec le Kazakhstan au nord, 1621 km avec le Turkménistan au sud-ouest, 1161 km avec le Tadjikistan au sud-est, 1099 km avec le Kirghizstan à l 'est et 137 km avec l'Afghanistan au sud.
Le fleuve Sir-Darya naît dans le massif du Tian-Shan (les «Monts Célestes») et s’écoule en direction de la vallée du Ferghana, où il prend son vrai nom avec la réunion des rivières Narin et Kara-Darya. Il coule sur plus de 2200 km à travers le Kazakhstan et les «sables rouges» du Kizil Koum pour aller se jeter dans la mer d’Aral. De tout temps il a constitué la limite septentrionale de l’ex-Transoxiane et des steppes infinies où évoluent les nomades.
L’Amou-Darya, seconde fleuve de l’Asie centrale, long de plus de 1425 km, prend sa source dans les montagnes d’Hindou Kouch à la frontière tadjiko-afghane et se perd également en delta dans la mer d’Aral. Séparant la steppe désertique de Kizil Koum des «sables noirs» du Kara Koum au Turkménistan, il a de tout temps constitué la frontière des nomades turcs et persans. L’Amou-Darya comme le Sir-Darya ne se jettent plus depuis longtemps dans la mer d’Aral.
Une multitude de petits cours d’eau se perdent dans les sables des steppes, mais le plus important d’entre eux, le Zérafshan ou «fleuve d’or», long de plus de 220 km (dans le territoire de l’Ouzbékistan) prend sa source dans les monts du Tadjikistan et alimente en eau les oasis les plus florissantes de la région – Samarcande , Kashka-Darya, Navoiy et Boukhara.
Environ deux tiers de superficie de l’Ouzbékistan sont constitués de steppes et de plaines désertiques. Le désert du Kizil Koum («sables rouges») s’étend sur près de 300 000 km2 et se prolonge au Turkménistan, au sud-ouest avec le Kara Koum («sables noirs»), alors qu’au nord, au Kazakhstan, il part se fondre dans l’infini des steppes. Le reste du territoire du pays - les régions de l’est et du sud-est sont occupées par les montagnes du Tian-Shan et du Pamir. Les sommets de ces gigantesques massifs montagneux culminent à plus de 7000 m, tandis que le bassin de la mer d’Aral est à 40 m au dessous du niveau de la mer. Dans les limites de la plaine de Touron on voit le plateau d’Ousturte, le delta de l-Amou-Darya du coté méridional de la mer d’Aral. A l’est du pays, partagée entre les républiques de l’Ouzbékistan, du Kirghizstan et du Tadjikistan, la vallée du Ferghana est une vaste plaine de 300 km de long sur 170 km de large, enchassée entre les monts du Tian-Shan, au nord , les monts Ferghana à l’est et la chaine du Pamir-Alay au sud.
Climat
Le climat du pays est excessivement continental: très sec et froid en hiver, très chaud en été, et des écarts de températures diurnes qui peuvent aller du simple au double. Durant les mois les plus chauds, de mi-juin à début août, le mercure dépasse allègrement les 40 degrés, atteignant fréquemment les 50 degrés à l’ouest et dans le sud du pays. Dans le peloton de tête, Termiz et Khiva où l’air devient positivement étouffant. Ces quarante jours de grande chaleur, du 25 juin au 4 août, ont même un nom: tchilla d’été. En hiver, pendant les quarante jours les plus froids, ou tchilla d’hiver, du 25 décembre au 5 fevrier, la température descend à -10 degrés et le vent est parfois glacial. Elle peut même atteindre -40 degrés en janvier au Karakalpakistan, ainsi que dans les régions montagneuses du Tian-Shan et du Fan où les cols sont fréquemment fermés. Les quelques rares pluies ont lieu au printemps, parfois en automne et ne durent jamais longtemps. Les mois les plus doux aux touristes sont ceux des saisons intermédiaires, d’avril à début juin, quand le désert fleurit, et septembre-octobre, où les forêts prennent des couleurs feu et où l’on peut faire un festin de fruits : grenades, pastèques, raisins, melons.....
Composition ethnique
L’actuel répartition ethnique du pays est le résultat des affrontements entre les nomades et les sédentaires, des grandes invasions, de l’expansion de trois religions différentes, du tracé des frontières opéré par les russes et de la cohabitation en harmonie entre deux cultures, celle des peuples turcophones et celle des iranophones. Il en résulte un mélange impressionnant et particulièrement déroutant. Hormis tous les peuples d’Asie centrale, il n’est pas rare d’y rencontrer des Allemands, des Coréens, des Biélorusses, des Ukrainiens.....
Les Ouzbeks constituent .... de la population. Les .... restant sont constitués de dizaines de groupes, sous-groupes ou simples clans d’ethnies différentes.
Religions
La situation géographique de l’Ouzbékistan, au carrefour des routes de la soie, en a fait tout au long de l’histoire une zone privilégiée de contacts entre les grandes civilisations mondiales chrétienne, islamique et bouddhiste. Au cours des siècles, la Sogdiane et la Bactrie ont été souvent des lieux de déportation de gens jugés indésirables par le pouvoir central, et le refuge des religions persécutées, comme le zoroastrisme, le nestorianisme ou le manichéisme. La plupart de ces cultes qui coexistaient avant la conquète arabe ont disparu mais, se fondant à l’islam, y ont déposé leur empreinte, lui conférant cette « couleur » spécifique en Ouzbékistan. Aujourd’hui l’Ouzbékistan compte 88% de musulmans.
Fêtes et jours fériés
1er janvier: Nouvel An
14 janvier: Journée des défenseurs du pays
8 mars: Journée internationale de la Femme
21 mars: Navrouz. Fête du printemps, qui tient lieu de Nouvel An oriental. Pendant les deux mois qui suivent, on cuisine le traditionnel sumalak, autour duquel se réunissent amis, famille, gens du quartier.
1er mai: Fête des Fontaines
9 mai: Journée de l’hommage et du respect.
1er juin: Fête des Enfants
1er septembre: Fête de l’Indépendance nationale
1er octobre: Journée des Enseignants.
21 octobre: Fête de la Langue nationale.
18 novembre: Fête du Drapeau.
8 décembre: Fête de la Constitution
Fêtes à dates variables: le Ramadan et Kurban Hayit, fin du Ramadan.
Cuisine locale
La cuisine du pays est l’une des meilleures raisons pour entreprendre un voyage gastronomique en Ouzbékistan.
La cuisine ouzbèke compte nombre de spécialités fameuses et savoureuses. Elle est bien épicée et pimentée. Les mets sont variés et se font à base de riz sauté, de viande, de légumes. Les plats les plus répandus sont le plov, le chachlik, le chourva, le laghman, les manty, le somsa et d’autres. Chacun d’entre eux peut se présenter sous de nombreuses variantes.
Le plov est le plat national. En Ouzbékistan, il existe une centaine de recettes de plov différentes: plov au mouton, au boeuf, au poulet, à la perdrix, à l’ail, aux coings, aux raisins secs, aux pois chiches. On trouve du plov tous les jours dans les cantines des bazars, alors que dans les familles il est cuisiné pour le vendredi et pour chaque « grande » occasion. Du repas entre amis aux cérémonies de circoncision, du mariage aux fêtes traditionnelles, tous les prétextes sont bons pour en manger. La légende veut que le mérite en revienne à Tamerlan, qui aurait demandé à ses cuisiniers d’inventer un plat de campagne léger mais consistant.... Seule cette dernière condition a été remplie. Selon la croyance populaire, le plov préparé en extérieur par les hommes uniquement donnerait le meilleur résultat. La préparation du plov pour les convives est une affaire qui relève de la compétence des hommes. Les spécialistes se réunissent le soir autour des tchaykhanas (maisons de thé). Les uns coupent la viande, les autres les carottes, d’autres encore lavent le riz. On sert le plov dans d’énormes plats, les liagans (grosse assiette traditionnelle). Les liagans sont apportés sur la table, et on mange souvent à la main, en tassant des boulettes de riz contre le bord du plat. Le thé vert ou noir accompagne obligatoirement le plov.
L’autre grande spécialité incontournable d’Ouzbékistan est le chachlik, ou brochette. Chachlik signifie «six morceaux», en général une alternance de morceaux de viande et de gras. Au choix, on trouve de la viande de mouton, la plus courante, de la viande de boeuf ou du poulet. Les connaisseurs en apprécient les gros morceaux de gras entourant chaque morceau de viande, et les habitués se régalent de la variété au foie grillé, ou au poulet. Le chachlik est garni généralement de quatre ou cinq morceaux de viande recouverts d’oignon cru et accompagnés de pain frais et de thé.
Egalement très populaires sont les manty, gros raviolis fait de petites boulettes de pâte farcie de mouton haché et d’oignon. C’est extrêmement savoureux, sauf lorsque la viande est trop grasse.
Le laghman est fait de nouilles épaisses sautées ou bouillies avec un mélange de légumes frits et quelques bouts de viande. Ce plat est sans risque de mauvaise digestion mais parfois très épicé.
Le chourva, une autre soupe à la viande et aux légumes, compte aussi plusieurs recettes: noukhat chourva, aux pois chiches (mokhora, soupe de pois chiches à Boukhara ), ou encore tchutchvara, avec de grandes boulettes d'agneau. La mastava est une soupe au riz et aux légumes; et la mampar c omporte de la viande, des oeufs au plat et des nouilles. Enfin, le norin est une soupe de nouilles à la viande de cheval.